C’est fou comme ça fait flipper le changement !
On peut passer des semaines, des mois voire des annĂ©es Ă pester sur le fait que notre vie semble stagner, qu’il ne se passe jamais rien, que le temps paraĂźt long, que la vie paraĂźt nous avoir oubliĂ©s sur le bord du chemin…. Peut-ĂȘtre aurons-nous posĂ© des actions pour nous sortir de lĂ , parfois en vain, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment une issue. Notre vie nous semble ĂȘtre quâinsatisfactions, dĂ©prĂ©ciations, notre regard Ă©tant braquĂ© uniquement sur ce qui nous manque perdant de vue ce que nous possĂ©dons dĂ©jĂ et qui nous permet de nous assurer un confort, une aisance bienheureuse dans notre quotidien dĂ©senchantĂ©.
C’est fou comme le changement a cela d’Ă©trange que lorsqu’il frappe Ă la porte, il semble nous cogner du mĂȘme coup. Ce changement tant souhaitĂ©, devenu enfin accessible apparaĂźt tout Ă la fois excitant et effrayant. Il nous semble que le temps Ă©coulĂ© avant que celui-ci ne surgisse s’est soudainement raccourci, le destin est en marche… cette marche que nous tentons de suivre parfois avec difficultĂ©s, tant elle nous semble rapide sur l’instant, tant elle vient Ă©veiller des peurs que nous n’avions pas perçues jusqu’ici.
Ah ces peurs, parlons-en !
Tandis que nous rĂȘvions Ă notre Ăąme sĆur, celle-ci se pointe et nous rĂ©alisons Ă quel point nous sommes terrifiĂ©(e)s de nous engager, de perdre notre libertĂ©, de nous arracher Ă notre vie qui paraissait si paisible et centrĂ©e sur nous-mĂȘmes.
Tandis que nous souhaitions un nouveau travail avec plus de responsabilitĂ©s, nous prenons conscience que celui-ci va nous demander peut-ĂȘtre plus de temps, qu’il faudra faire des compromis, rĂ©organiser notre agenda et nos habitudes. Nous dĂ©couvrons que nous avons peur de ne pas ĂȘtre compĂ©tent(e), lĂ©gitime, et nous nous demandons si c’Ă©tait bien sage d’avoir changĂ© d’emploi finalement.
Tandis que nous aimerions vivre Ă l’Ă©tranger, nous observons la barriĂšre de la langue dans certains cas, notre angoisse de quitter un pays et les nĂŽtres, sans certitude de trouver un travail, un logement, la peur de ne pas ĂȘtre intĂ©grĂ©(e), de ne pouvoir subvenir Ă nos besoins, de devoir retourner chez soi l’Ă©chec au ventre mĂȘme si on a beau nous rĂ©pĂ©ter que cela n’est qu’expĂ©rience.
Le changement peut faire peur car il vient modifier parfois drastiquement notre mode de vie, il vient retourner certaines croyances, il vient bafouer des certitudes au passage, il peut mĂȘme nous jeter Ă terre avec le reste de quelques pans de vie.
Le changement est Ă la fois crĂ©ateur et destructeur, il apporte la nouveautĂ©, le renouveau mais pour que celui-ci s’installe, un « sacrifice » est demandĂ© celui de laisser aller l’ancien, abandonner notre vieille peau, transformer, faire muter ce qui n’a plus raison d’ĂȘtre.
Cela peut ĂȘtre douloureux, l’idĂ©e de quitter ce que nous connaissons pour se diriger vers l’inconnu peut nous rendre fĂ©brile, vulnĂ©rable, chancelant(e), la terreur dans nos entrailles en se demandant ce qu’il peut bien y avoir de l’autre cĂŽtĂ©. Quitter un confort, une sĂ©curitĂ© illusoire, des habitudes bien ancrĂ©es, tout un dĂ©fi ! Mais comme n’importe quel dĂ©fi, quelle fĂ©licitĂ© quand celui-ci a Ă©tĂ© relevĂ©.
La vie est naturellement dynamique, cyclique : tel le flot des vagues, elle nous bouscule, nous entraĂźne vers l’horizon, nous ramĂšne sur le rivage. Si nous nageons Ă contre courant, nous nous essoufflons, nous pouvons paniquer et perdre pied, tout juste prĂȘts Ă nous noyer.
L’invitation ici : suivons le courant aussi difficile soit-il. TĂąchons de garder la tĂȘte hors de l’eau, cet Ă©motionnel en Ă©bullition… « enfourchons » notre planche ou embarquons sur un radeau, surfons sur les vagues impĂ©tueuses. Nous ne sommes pas tous des surfeurs Ă©mĂ©rites ou des rameurs expĂ©rimentĂ©s, nous tomberons peut-ĂȘtre, nous nous Ă©corcherons un bras ou une jambe, nous fatiguerons et nous aurons parfois l’envie d’abandonner.
Remontons ! Ne lĂąchons pas. Notre embarcation de fortune pourra bien encore tanguer avec la force du courant, mais n’oublions pas… tout est cycle, tout est impermanent dans ce monde. La tempĂȘte cessera, le beau temps reviendra et nous rĂ©aliserons au mĂȘme titre que notre esprit, que l’ocĂ©an si agitĂ© auparavant s’est transformĂ© en une mer apaisĂ©e.
Belle traversĂ©e tout le monde ! C’est fou comme ça fait flipper le changement !
On peut passer des semaines, des mois
voire des années à pester sur le fait que notre vie semble stagner,
qu’il ne se passe jamais rien, que le temps paraĂźt long, que la vie
paraĂźt nous avoir oubliĂ©s sur le bord du chemin…. Peut-ĂȘtre
aurons-nous posé des actions pour nous sortir de là , parfois en
vain, cherchant désespérément une issue. Notre vie nous semble
ĂȘtre quâinsatisfactions, dĂ©prĂ©ciations, notre regard Ă©tant
braqué uniquement sur ce qui nous manque perdant de vue ce que nous
possédons déjà et qui nous permet de nous assurer un confort, une
aisance bienheureuse dans notre quotidien désenchanté.
C’est fou comme le changement a cela
d’Ă©trange que lorsqu’il frappe Ă la porte, il semble nous cogner du
mĂȘme coup. Ce changement tant souhaitĂ©, devenu enfin accessible
apparaĂźt tout Ă la fois excitant et effrayant. Il nous semble que
le temps Ă©coulĂ© avant que celui-ci ne surgisse s’est soudainement
raccourci, le destin est en marche… cette marche que nous tentons
de suivre parfois avec difficultés, tant elle nous semble rapide sur
l’instant, tant elle vient Ă©veiller des peurs que nous n’avions pas
perçues jusqu’ici.
Ah ces peurs, parlons-en !
Tandis que nous rĂȘvions Ă notre Ăąme
sĆur, celle-ci se pointe et nous rĂ©alisons Ă quel point nous
sommes terrifié(e)s de nous engager, de perdre notre liberté, de
nous arracher à notre vie qui paraissait si paisible et centrée sur
nous-mĂȘmes.
Tandis que nous souhaitions un nouveau
travail avec plus de responsabilités, nous prenons conscience que
celui-ci va nous demander peut-ĂȘtre plus de temps, qu’il faudra
faire des compromis, réorganiser notre agenda et nos habitudes. Nous
dĂ©couvrons que nous avons peur de ne pas ĂȘtre compĂ©tent(e),
lĂ©gitime, et nous nous demandons si c’Ă©tait bien sage d’avoir
changĂ© d’emploi finalement.
Tandis que nous aimerions vivre Ă
l’Ă©tranger, nous observons la barriĂšre de la langue dans certains
cas, notre angoisse de quitter un pays et les nĂŽtres, sans certitude
de trouver un travail, un logement, la peur de ne pas ĂȘtre
intégré(e), de ne pouvoir subvenir à nos besoins, de devoir
retourner chez soi l’Ă©chec au ventre mĂȘme si on a beau nous rĂ©pĂ©ter
que cela n’est qu’expĂ©rience.
Le changement peut faire peur car il
vient modifier parfois drastiquement notre mode de vie, il vient
retourner certaines croyances, il vient bafouer des certitudes au
passage, il peut mĂȘme nous jeter Ă terre avec le reste de quelques
pans de vie.
Le changement est à la fois créateur
et destructeur, il apporte la nouveauté, le renouveau mais pour que
celui-ci s’installe, un « sacrifice » est demandĂ© celui
de laisser aller l’ancien, abandonner notre vieille peau,
transformer, faire muter ce qui n’a plus raison d’ĂȘtre.
Cela peut ĂȘtre douloureux, l’idĂ©e de
quitter ce que nous connaissons pour se diriger vers l’inconnu peut
nous rendre fébrile, vulnérable, chancelant(e), la terreur dans nos
entrailles en se demandant ce qu’il peut bien y avoir de l’autre
cÎté. Quitter un confort, une sécurité illusoire, des habitudes
bien ancrĂ©es, tout un dĂ©fi ! Mais comme n’importe quel dĂ©fi,
quelle félicité quand celui-ci a été relevé.
La vie est naturellement dynamique,
cyclique : tel le flot des vagues, elle nous bouscule, nous
entraĂźne vers l’horizon, nous ramĂšne sur le rivage. Si nous nageons
Ă contre courant, nous nous essoufflons, nous pouvons paniquer et
perdre pied, tout juste prĂȘts Ă nous noyer.
L’invitation ici : suivons le
courant aussi difficile soit-il. TĂąchons de garder la tĂȘte hors de
l’eau, cet Ă©motionnel en Ă©bullition… « enfourchons »
notre planche ou embarquons sur un radeau, surfons sur les vagues
impétueuses. Nous ne sommes pas tous des surfeurs émérites ou des
rameurs expĂ©rimentĂ©s, nous tomberons peut-ĂȘtre, nous nous
écorcherons un bras ou une jambe, nous fatiguerons et nous aurons
parfois l’envie d’abandonner.
Remontons ! Ne lĂąchons pas. Notre
embarcation de fortune pourra bien encore tanguer avec la force du
courant, mais n’oublions pas… tout est cycle, tout est impermanent
dans ce monde. La tempĂȘte cessera, le beau temps reviendra et nous
rĂ©aliserons au mĂȘme titre que notre esprit, que l’ocĂ©an si agitĂ©
auparavant s’est transformĂ© en une mer apaisĂ©e.
Belle traversĂ©e tout le monde ! â” đ